Home News Entertainment Services |
. |
|
La derniere ligne droiteL’ultime manche du Mediagroup Van Dyck Belcar 2005 sera disputée le dimanche 23 octobre prochain. Ce championnat s’articule sur 7 week-ends de compétition, sous quatre formes différentes, à savoir quatre week-ends classiques de 125 minutes, deux courses jumelées d’une heure, une manche de 6 heures et naturellement, les 24 Heures de Zolder. Champions en titre, Kumpen/Longin n’entrèrent que sporadiquement en action et ne parvinrent pas une seule fois à empocher la totalité des points. Mais ce championnat révéla enfin le potentiel de la Corvette de l’écurie SRT, mettant en valeur tout le talent du tandem Goossens/Hart. On retiendra surtout de la saison 2005 le fait que le titre en Division GT n’aura rendu son verdict qu’à l’issue de l’ultime manche de l’année, au terme d’un coude à coude entre la Corvette GTA de Goossens/Hart et la Porsche GTB de Penders/Lamot. Jamais dans l’histoire du Belcar une voiture GTB n’était parvenue à lutter pour le titre jusqu’au bout de la saison. Le 23 octobre prochain, rafler la totalité des points ne suffira peut-être pas à la Corvette SRT : même dans ce cas, la paire Penders/Lamot pourra se contenter d’une quatrième place au général assortie d’une victoire dans sa classe pour être coiffée du titre de la Division GT. Bref, une saison en tous points réussie, puisque le top 3 n’est encore connu dans aucune division ni classe. Après 40 heures et 20 minutes de compétition exactement, la dernière ligne droite sera décisive. Fascinant sprint final entre d’anciens équipiers Les 10 dernières minutes de la manche précédente, disputée dans le cadre du Spa Racing Festival, auront été déterminantes dans l’optique du titre. On savait que si la Corvette parvenait à remporter les deux dernières joutes, Penders/Lamot avaient absolument besoin d’une troisième et d’une quatrième places au classement général, complétées de deux victoires dans leur classe, pour être sacrés champions. Vu leur domination, un succès dans leur classe semblait très plausible, mais une quatrième place au classement général - ou encore mieux - sur un circuit aussi rapide que celui de Francorchamps, ce n’est rien de moins qu’un exploit. À une grosse dizaine de minutes du drapeau à damier, l’équipage TT Racing était pointé à la septième place générale, derrière une meute de puissantes GTA. Comment expliquer qu’il ait finalement franchi la ligne d’arrivée au troisième rang, sinon par une pluie de cadeaux, conséquence de l’ultime sortie de la voiture de sécurité? Laissant trop d’espace entre sa Viper et les voitures qui le devançaient, le Finlandais Kuismanen écopa tout d’abord d’un stop&go. Des problèmes d’embrayage le contraignirent à passer outre, d’où les 60 secondes de pénalité octroyées par la commission sportive. Couwberghs, associé pour l’occasion à Bert Longin au volant d’une Porsche RTM, se laissa surprendre lui aussi: il doubla Rudi Penders alors que la safety-car guidait encore la meute. Penders dut obtenir gain de cause en introduisant une plainte mais le fit aussi sur piste, en reprenant sa place dès la rentrée de la voiture de sécurité - à cet instant, il occupait la cinquième place virtuelle. Leo Van Sande dut encore s’effacer devant un Penders déchaîné et lorsque Koen Wauters, alors troisième, fut heurté par la Mazda de Van Herck, Penders grappilla encore une place. Voilà ce qui explique sa fantastique remontée en une dizaine de minutes. La concurrence sur laquelle Patrick Selleslagh, le patron de SRT, avait tant compté, ne fût certainement pas à la hauteur à Francorchamps. La minute de pénalité de Kuismanen hypothèque même sérieusement ses chances - et ses prétentions - sur le titre. Certes, la Viper n’est pas encore mathématiquement éliminée, mais pour coiffer la couronne, il lui faudrait un demi-miracle. Et l’on sait que Goossens/Hart et Penders/Lamot ne sont pas du genre à être intimidés sous la pression de la concurrence. Dans l’après-midi du 23 octobre, nous pourrons donc nous attendre à une joute passionnante sur l’anneau limbourgeois. Trois des quatre protagonistes pour le titre se connaissent très bien. Après avoir formé équipe pendant plusieurs années avec Rudi Penders sous les couleurs de l’écurie RTM, Marc Goossens a roulé l’an passé avec Franz Lamot sur la Corvette SRT. Nous aurons donc droit à un sprint final entre ex-équipiers. Cependant, la tâche de la Porsche GTB de Penders/Lamot est loin d’être évidente, car en théorie, elle ne peut rien contre les gros calibres GTA comme la Corvette SRT, la Viper Kuismanen et les Porsche bi-turbo de PSI, AD-Sport et RS Racing. S’y ajoutent les Porsche des frères Thiers, les deux Ultima voire la Gillet Vertigo, qui sont autant d’opposants très sérieux en Classe GTB. Franz Lamot : "En début de saison, notre objectif était de remporter le titre en GTB et de nous glisser au sein du top 5 de la Division GT. Nous sommes d’ores et déjà champions dans notre catégorie et, au pire, troisièmes en GT. La pression n’est pas sur nos épaules, mais bien sur celles de SRT. Nous n’avons rien à perdre : quoi qu’il arrive, notre saison est réussie". La paire Palttala/Van Sande pourrait encore s’arroger le bronze de la Division GT, au détriment de Kuismanen/Vosse, alors que ses équipiers de PSI Menten-Bouvy sont assurés de terminer parmi les cinq premiers. L’écart entre la Corvette et la Viper en Classe GTA est, certes, plus réduit, mais rattraper 8 points revient à dire qu’en cas de victoire de la Viper finlandaise, la Corvette peut se contenter d’une septième place en Classe GTA. Quant à la troisième et dernière marche du podium, elle reviendra à un des deux équipages PSI. Les deux Porsche bi-turbo ne sont en effet séparées que par un tout petit point à l’avantage de Menten-Bouvy. À cause de leur malencontreux contact avec la Mazda RX7 dans les ultimes tours du Spa Racing Festival, les frères Wauters ont vu leurs chances de podium s’envoler en fumée. Ils doivent désormais se contenter de la cinquième place en GTA. En Classe GTB, on l’a suffisamment écrit : le tandem Penders/Lamot était déjà sacré à l’issue des Euphony 24 Heures de Zolder. Pour l’instant, c’est l’Ultima de Qvick/Geoffroy qui a les meilleures cartes en main pour s’arroger la deuxième place. First Motorsport sur sa Porsche GT3 Supercup originelle accuse en effet un retard de 10 unités, insurmontable sans problème technique de l’écurie ostendaise. Ce que le patron de First Motorsport ne souhaite probablement pas, d’autant plus que sa médaille de bronze n’est plus contestée, ce qui était son objectif à l’entame de la saison. Par la malchance dont elle a été victime à Francorchamps, la deuxième Ultima, celle de Belgium Racing, doit maintenant livrer bataille contre les Porsche de Speedlover et de GPR pour la quatrième place. Ces trois rivales sont en effet séparées que par deux petites unités. Beliën/Jakobs à quatre points de leur troisième titre consécutif en Division Tourisme À la veille du Spa Racing Festival, Muytjens/Josten n’étaient qu’à deux petites unités de la BMW V8 de Beliën/Jakobs en Division Tourisme. Mais la sortie de Muytjens (bris de suspension) et la deuxième place de la BMW de Beliën/Jakobs font en sorte que ces derniers ne doivent pas faire d’autre effort que de terminer la course dominicale du 23 octobre pour coiffer la couronne de champions en Division Tourisme pour la troisième fois consécutive. Une division qui a la particularité de voir des voitures de classe TB occuper les deuxième, troisième et quatrième places. Le cinquième rang l’est par la BMW de Beckers/Cassiers/Van Samang. Les acteurs de la classe TA espèrent au moins être à cinq, sans quoi ils devront disputer la manche pour seulement la moitié des points. Dans ce cas, le duo féminin Ickx/Van de Velde pourrait se repositionner dans le top 5. La BMW de l’écurie GS Motorsport de Muytjens/Josten aura de lourdes responsabilités le week-end prochain. Non seulement elle doit sécuriser sa deuxième place de la Division, mais encore remporter la Classe TB pour y être sacrée championne. Car pour l’instant, ce sont d’autres BMW, celles de Dehoen/Essers et Broodcooren/De Coster, qui occupent la tête, avec seulement une longueur d’avance certes. Et si la Mini S3 coiffait tout le monde en Classe TB? Dans ce cas, le tandem Muytjens/Josten n’aurait besoin que d’une deuxième place pour rejoindre les tablettes de champions. D’un point de vue purement mathématique, les filles Daikin sur Mini peuvent encore prétendre à la troisième marche du podium, mais il faudrait à la fois qu’elles remportent leur classe et que Muytjens/Josten soient contraints à l’abandon. On sait que ces derniers disposent du bolide le plus rapide sous la forme d’une BMW ex-WTCC, mais le verdict doit encore être écrit... En Classe TA, les choses sont pratiquement figées : Patrick Beliën a déjà le titre en poche, devant les BMW de Beckers/Cassiers/Van Samang et Smets/de Keersmaeker/Kenis. Marc Goossens à un chouia du titre en Driver Challenge Des coupes et des médailles, il en pleuvra dimanche prochain, à l’issue du Belcar Masters. Dans les Divisions, dans les Classes, mais aussi en Driver Challenge, le classement qui récompense le vrai champion Belcar. Il est obtenu par l’addition des points de chaque pilote au classement général, dans sa Division et dans sa Classe, avec plusieurs bonus pour la pole position au général, celle par Classe et le tour le plus rapide (avec respectivement 5, 3 et 1 points). Les chances de succès de Marc Goossens sont manifestes : il mène le classement avec 29 longueurs d’avance sur son équipier David Hart, 31,5 sur Penders et 37,5 sur Lamot. Suivent Vosse et Kuismanen avec respectivement 60,5 et 66,5 points de retard sur le pilote SRT. Or il ne reste plus que 66 unités à distribuer au maximum. Par rapport à Vosse, Goossens peut se contenter d’une pole position et du tour le plus rapide ; par rapport à Penders, il lui suffirait simplement de terminer la course. La sortie de Muytjens à Francorchamps lui fut très préjudiciable, non seulement envers ses chances de remporter les titres en Division Tourisme et en Classe TB, mais aussi en Philip Verellen Junior Challenge, puisque la coupe du meilleur jeune partira avec certitude entre les mains de Johan Van Loo de First Motorsport. En Ladies Challenge, Alexandra Van de Velde, qui devra cette fois se passer de son équipière habituelle Vanina Ickx, devra prendre le meilleur sur Kelly Jamers dans la lutte pour la coupe. Les deux dames sont à égalité de points, mais Alexandra compte une victoire de plus et celle-ci est déterminante. On ne sait toujours pas qui prendra place à côté d’Alexandra pour occuper le baquet de la Mini. La venue de l’ex-vedette DTM Ellen Lohr sur l’Audi TT pourrait changer la donne, l’Allemande s’arrogeant peut-être un rôle d’arbitre. Parmi les écuries invitées, signalons la présence de la Ferrari 360 Challenge de McCormick et de la très jolie Audi A4 Quattro de l’Allemand Rüdiger Noll.
| About us | Links | Copyright Notice | Site map | Copyright
© 2006 HIBN.TV
|