Que ce soit au Tour de France cycliste (surtout après l’élimination des adeptes de la seringue), au marathon olympique, à la Vasaloppett (le ski de fond n’est guère de saison, mais bon…) ou aux 6 Heures cuistax de Coxyde, la chanson est la même : il y a des favoris, des challengers, des outsiders et des concurrents qui n’ont aucune chance mais veulent être au rendez-vous, ne fut-ce que pour pouvoir dire plus tard à leurs petits enfants « j’y étais ! ». Les 25 Heures VW Fun Cup n’échappent pas à la règle : on y trouve des favoris, des challengers, des outsiders et… vous connaissez la suite.

A la veille d’une édition 2006 qui s’annonce sous les meilleurs auspices, les bookmakers sont très partagés tant apparaît élevé le nombre d’équipages susceptibles de grimper sur la plus haute marche du podium, dimanche peu après 17 h. Pourquoi faire compliqué si on peut faire simple ? Le mieux est donc d’effectuer une rapide revue des forces en présence.

LES FAVORIS

Ce n’est évidemment pas un hasard si on recense dans ce groupe les teams bénéficiant de la plus forte expérience en VW Fun Cup. Reste à trouver le bon.
Capocci-Gressens-Feltes-Linnertz (Colson Racing – n°18) sont les tenants du titre et même si l’équipe liégeoise a perdu un atout majeur avec la disparition d’Arnaud Mosbeux, elle aligne du costaud et du rapide. Une remarque qui vaut aussi pour les actuels leaders de la série, Van Oost-Maes-Verbist (Maes-Van Oost – n°25) qui ont signé un parcours 2006 quasi sans faute jusqu’ici. Ils n’ont connu qu’un seul revers, à Francorchamps précisément, à cause d’une panne électrique survenue dans le dernier tour alors que la 2e place était en vue. Lors de ces Francorchampions, la victoire avait récompensé Barbary-Charlier-Jamar-Brugmans (Autobinche – n°12), lesquels loupent rarement leurs rendez-vous sur le circuit ardennais.

Pour compléter ce groupe des favoris, on pointera Nava-Paque-Systermans-Vanhakendover (Cornelis Racing Quick – n°1) guère chanceux ces derniers mois, Massart-André-Galand-De Vits (Bean’s Project – n°44) champions d’Europe et de France en titre, Dubois-Maillet-De Keijser-De Keijser-Dubois (Ultra Team – n°46) toujours aux avant-postes et Schoofs-Janssens-Van Rossem-Bouvy (CEO – D&D Financials – n°132) à la recherche d’un succès majeur. On y ajoutera les Français De Korsak-Lagorce-Thévenin (PK Développement 2 – n°199) qui ne font aucun mystère sur leurs ambitions : ils veulent être les premiers étrangers à mater les Belges sur leur propre terrain. Pour qui connaît la pointe de vitesse des trois compères, cet objectif n’apparaît en rien délirant…

LES CHALLENGERS

Point commun entre les concurrents repris dans ce chapitre : s’ils n’ont pas encore véritablement crevé l’écran, ces animateurs patentés des épreuves de VW Fun Cup sont des habitués du top 5 et il ne leur manque pas grand-chose, parfois juste un brin de chance, pour décrocher la timbale.

Il n’y a que du (beau) monde dans ce peloton où, une fois encore, les équipages « noir-jaune-rouge » sont les plus nombreux. Ils ont pourtant tout intérêt à se méfier de quelques visiteurs très affûtés, on songe notamment aux Français Decultot-Bonnel-Mathon-Giltaire (MV Racing Castrol – n°93) et Vuillaume-Choukron-Jarier-Smadja (SAEC – n°143, les deux derniers nommés connaissent bien les lieux…), au redoutable quatuor anglo-français Rose-Harris-Cokke-Pelle (JPR1 – N°131) et aux meilleurs Allemands, emmenés par Stoll-Weibel-Rizzolli-Toussaint-Scheif-Haugg (Stoll Motorsport – n°173). On n’oubliera pas dans cette courte liste d’autres « Frenchies », Hébert et Lanctuit associés aux Belges Courrier et Wittman (LO Racing – n°58).

Le pavillon belge sera défendu par De Keijser-Olivier-Minette-Colman (Pequignet Allure – n°3), Knauf-Servais-Houbben-Duculot (Ball Events – n°11), Puype-Dupon-Qvick (Dupon Puype – n°24), Heyman-Perdieus-Perdieus-Sluys (Perdieus Motorsport – n°32), Abraham-Bailliez-Lesoinne-Boucha-Louis-Lecluse (Ball Events 2 – n°50), Wust-Baudart-Boonen-Toby-Notermans (HIBN TV – n°55), Leburton-Van Impe-Roosens-Willems (Street Machine - PVI – n°56) ou encore Piron-Naveaux-Delrez-Muytjens (Astur Car – n°129).

LES OUTSIDERS

Reste tous ceux et celles qui rêvent de créer la surprise et en ont les moyens, pour autant qu’ils parviennent à éviter les embûches caractéristiques d’une course aussi longue. En misant sur la régularité, ils peuvent grimper très haut dans la hiérarchie.

En vrac, citons Gobert-Denis-Godart-Appercé-Quinet (Dewalcque Marchal – n°10), Dumont de Chassart-Motte-Poncelet-Poncelet (Hexagon Racing – n°26), Matoul-Serexhe-Moskowitz (City FM – n°40), De Zan-Seerden-Orel-Gaban-Honin (ET Racing Team – n°51), Doet-Duez-Flagothier-van de Wauwer (Knauf – n°59), Pulinx-Moury-Henrotte (MPM – n°68), Gonin-Kovacs-Sotty (Bean’s Project 2 – n°72) et autres Dohmann-Serowy-Scholzen-Godet (Uniroyal Presse 1 – n°169).

Et puis il y a… tous les autres, qui prennent une part importante à la fête et ne voudraient rater ces 25 Heures pour rien au monde. Ils et elles savent qu’a priori, leurs chances de vaincre sont proches du zéro absolu, mais cela ne diminue en rien leur motivation. Et là, il faudrait citer tous les équipages qui s’élanceront samedi à 16 heures avec le ferme espoir d’être encore en course un gros tour d’horloge plus tard. Le classement ? Ils le suivront d’un œil distrait, histoire de surveiller quand même sur quel écran des moniteurs TV figure « leur » auto. Le speaker ? Ils l’écouteront plus attentivement, des fois qu’un de « leurs » pilotes serait cité. La montre ? Ils essayeront de la faire avancer plus vite, pour se rapprocher de leur rêve…

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