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Salon de Francfort : Les voitures de reve
S’il est bien une marque qui incarne à merveille ce qu’est la voiture de rêve, œuvre d’art sur quatre roues superbement sculptée et dotée d’un incomparable pouvoir de séduction, c’est bien Lamborghini. Appartenant désormais à la grande famille VW, via sa filiale Audi, la marque de Sant’Agata Bolognese avait commercialisé la Gallardo voici près de deux ans, laquelle devenait, après une longue gestion, la "petite" de la famille. Aujourd’hui, Lamborghini en présente la version découverte : la Spyder. Un modèle inspiré du Concept S vu au salon de Genève 2005, selon les stricts critères définis par le designer belge Luc Donkervolke. Une pièce de sculpture qui abrite un joyau de la mécanique, un 5 litres V10, qui pour la circonstance gagne 4% de puissance, pour se fixer à 522 chevaux. De quoi pointer à 315 km/h après avoir franchi le 0 à 100 km/h en 4 secondes environ. Décoiffant et grisant ...
Mais il y a d’autres façons, bien que diamétralement opposées tout aussi ostentatoires, de concevoir un cabriolet. Bentley en est un noble exemple. Ici, on laisse de côté le charme enivrant d’une sportive de haut niveau à deux places, pour le prestige d’un véhicule luxueux à l’extrême. La ligne se fait plus traditionnelle, l’habitacle combine les matériaux les plus rares et le tout propose le confort feutré d’une limousine de prestige pour 4 personnes. Dessinée dans la nouveau style maison inauguré par la Continental GT, le cabrio Azure sera commercialisé courant 2006.
Un marché du très grand luxe dans lequel s’est relancé Mercedes, en ressuscitant Maybach avec ce nouveau millénaire, une marque de prestige du début du siècle, disparue dans les années 40. La 57 S présentée ici est en fait une version plus puissante, puisque AMG a poussé son 6 litres V12 biturbo jusqu’à 612 chevaux, au lieu de 550. Un modèle notamment reconnaissable à sa grille de radiateur modifiée, à l’apparition de discrets emblèmes "57 S" sur l’aile avant ainsi que par ses nouvelles jantes à rayons de 20 pouces.
Et puis, il y a les extravagantes, que représente cette Mercedes CLK DTM motorisée par AMG et habillée d’une robe pour le moins criarde. Ici, tout est pensé et développé en pensant course, la moindre notion de luxe ou de confort est totalement inexistante, seule la performance et le tapageur comptent. Un type de voiture qui se passe de tout commentaires ...
(M. Lacroix)