Le championnat State of Art Belcar Historic Sprint 2007 connaîtra son dénouement le
week-end prochain à Francorchamps dans le cadre du Francorchampagne. Plus guère de
suspense pour le titre VAS: dans la manche disputée en avant programme des 24 Heures
de Zolder, Jan Van Elderen a décroché sa quatrième victoire consécutive. Or le
championnat VAS englobe les cinq manches du State of Art Belcar Historic Sprint, quatre
autres joutes à Chimay... et la possibilité de neutraliser les deux plus mauvais résultats.
Bref, même si Van Elderen fait chou blanc le week-end prochain à Francorchamps, le titre
du championnat régional flamand VAS ne peut plus lui échapper.

Mais il ne peut en dire autant pour le titre en State of Art Belcar Historic Sprint, où
compte chacune des cinq manches. Avec quatre victoires consécutives, le pilote belgonéerlandais
a une confortable avance de 13 points sur Luc Moortgat, que l’on commence
tout doucement à considérer comme le "Poulidor" des courses Historics. Il reste encore
30 points à distribuer, autrement dit, même si Moortgat parvient à remporter la dernière
manche, Jan Van Elderen peut se contenter d’un score équivalent ou supérieur à 17
points pour se succéder à lui-même. Mais attention, on se souvient qu’aux 24 Heures de
Zolder, sa voiture fumait beaucoup et perdait pas mal d’huile...

"C’est vrai que je redoutais le pire", commente Van Elderen. "La consommation d’huile
était anormale, mais le moteur tournait convenablement et m’a permis de terminer la
manche. Après coup, il est apparu que le bouchon de remplissage du lubrifiant était mal
fixé. Cela nous a rassuré. Pour Francorchamps, je suis serein. Ne pensez pas que je ne
veuille pas remporter la course: signer un score maximal, c’est-à-dire cinq succès sur
cinq, ça fait évidemment toujours bien dans les annales. Mais cette fois, je ne compte
pas prendre de risques inutiles. Sans souci technique, le titre, il est vrai, ne peut plus
m’échapper".

Dans des manches VAS Historics du tracé très rapide de Chimay, Van Elderen a dû céder
à deux reprises aux coups de butoir d’un excellent Moortgat. Au week-end des 24 Heures
de Zolder, le même Moortgat n’a cessé de batailler avec Van Elderen. Mais
paradoxalement, les pertes d’huile de ce dernier ont davantage pénalisé son rival, car la
piste était trop glissante et le pare-brise de Moortgat totalement maculé. Le Poulidor du
championnat en a donc pris son parti. Mais le tracé, très rapide, de Francorchamps,
devrait lui convenir à merveille. Il faut dire qu’il brûle d’envie de terminer la saison en
beauté, sur une victoire.

Pour la troisième place au classement général, le public peut s’attendre à des combats
acharnés entre les Lotus Elan de Guy François et Serge Lebeau. À Zolder, Lebeau a
terminé troisième du général et vainqueur de la Classe 1 (Historics) alors que son rival
rentrait aux stands pour un arbre de roue défectueux. De ce fait, les deux pilotes Lotus
partagent fraternellement la troisième place. Celui qui franchira la ligne d’arrivée en
premier sera certain de s’arroger au pire la troisième place du podium du classement
final... Quoi que la Camaro de Schippers a encore une infime chance de leur ravir ce
podium.

En Classe 1, Guy François compte par contre deux longueurs d’avance sur Serge Lebeau.
Il reste 20 points à glaner mais si les deux rivaux terminent sur pied d’égalité, le titre
reviendra à Lebeau qui a remporté une manche de plus que François. La balle se trouve
donc dans le camp du Gantois. La dernière place du podium sera disputée entre les
Porsche de Geebelen et Pauwels et l’Austin de Philippe Deger - auxquels il faut
mathématiquement encore ajouter Selders, Dierick et Piessens.

Chez les Classics, Van Elderen a pour l’instant 8 points d’avance sur son éternel rival
Moortgat, tandis que Schippers et Van Mulders doivent se départager la dernière marche
du podium.

Tout comme aux 24 Heures de Zolder, le Belcar Historic Sprint et Belcar Sprint Cup
rouleront de nouveau ensemble, en raison d’une occupation trop chargée de la piste. À
Zolder, cela avait amené un plateau bien garni de 44 voitures, dont 28 Historics. Tout
s’est parfaitement déroulé sans la moindre anicroche entre les Historics et Sprinters plus
modernes.