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Cinq candidats au leadership
Samedi à 14 h 05 précises sera donné le coup d’envoi du BonGou Belcar Endurance Cup, pour une manche de 150 minutes. La sixième et avant-dernière joute de la saison. Quel qu’en soit le résultat et l’intensité des débats, il est pratiquement certain que la décision finale ne tombera que le samedi 11 novembre, à l’occasion du Belcar 10 Hours of Zolder réservé au Belcar Endurance Cup. À l’instar des 24 Heures de Zolder pour le Mediagroep Van Dyck Belcar Original, cette épreuve de 10 heures octroiera deux fois plus de points que d’ordinaire, après 3, 6 et 10 heures de course. Mais nous n’y sommes pas encore. D’abord, un rapide aperçu de la situation à l’aube de la sixième manche.
La course disputée en avant programme aux Euphony 24 Heures de Zolder fut passionnante. Avant le départ, la Renault Clio de Servrankx ne comptait qu’un point d’avance sur la BMW de Brinkmann-Jakobs, trois sur la Mini de Van de Plas-Lumbeek et 7 sur la BMW des frères Werckx. Malgré l’éclatante victoire des père et fils Raus (Porsche GT3), c’est la Clio de Servrankx qui a réalisé la meilleure opération, en creusant l’écart à quatre points. Mais la famille Raus en a aussi profité, puisqu’elle a escaladé les marches du classement pour venir se nicher à hauteur de Brinkmann-Jakobs. Les frères Werckx suivent à deux longueurs, soit une de mieux que Van de Plas-Lumbeek. On constate que les cinq premières voitures du classement général proviennent de trois Classes différentes, phénomène que l’on doit au système de points très libéral. En effet, il attribue deux fois plus d’unités à une victoire dans sa propre Classe qu’à un succès au classement général. Servrankx, le leader, s’est fait assister cette année par Van Bellingen, Heyman, Michiels et Schmook. Ne connaissant guère d’opposition en Classe 4 (sa Renault Clio a raflé le butin à quatre reprises sur cinq courses), il est normal qu’il soit si bien placé au général. La situation est différente en Classe 1 et 2, où la concurrence est plus forte : on dénombre quatre vainqueurs différents en Classe 1 contre 3 en Classe 2. Dans celle-ci, le premier et le cinquième ne sont séparés que de 7 points. Au classement général, la bagarre sera sans doute féroce entre les 7 Porsche qui animent le Belcar Endurance Cup. Il faudra surtout faire attention aux père et fils Raus, qui ont déjà raflé deux succès et peuvent prendre les commandes samedi prochain au nez et à la barbe de Servrankx. Mais ils devront compter sur une forte opposition, notamment de Van Beurden-De Coster et Corbiau-Van Hooydonck - bien remontés dans la dernière course en date -, ainsi que de la Porsche de Van Roij-Poncelet. Van Elslander-Goegebuer (MeXT) sont allés frapper chez PSI et lancent pour la première fois dans l’arène une boîte de vitesses séquentielle. Assisté par le "Finlandais volant" Markus Palttala, ils ont déjà amélioré leurs chronos personnels au cours des premiers essais. La Porsche 997 Supercup de Luc ‘BonGou’ Gevers-Kersten-Tavernier compte aussi parmi les lauréates potentielles, tout comme les équipages De Groote-De Cooman et Van Audenhove-Clocheret. Le duo Euroracing Pampel-Van der Valk n’a jusqu’à présent pas été gâté par la chance, mais il a montré quelle était sa valeur lors de la dernière course en remportant la Classe 2. Le titre est déjà trop loin, mais il peut encore menacer Brinkmann-Jakobs et les frères Werckx - ou jouer un rôle d’arbitre.
Au classement intermédiaire de la Classe 1, la Porsche de Raus-Raus mène les débats avec 20 points d’avance sur celle de Corbiau-Van Hooydonck. Comme on ne peut remporter que 20 points au maximum par course, la famille Raus est donc certaine de rester en tête avant la dernière manche de l’année, le Belcar 10 Hours of Zolder. Les deuxième et troisième places sont bien plus disputées.
Entre la deuxième (Corbiau-Van Hooydonck) et la sixième place (Goegebuer-Van Elslander), il n’y a qu’un écart somme toute modeste de 7 points. C’est là que se sont nichées les Porsche de Gevers-Tavernier-Kersten, Van Roij-Poncelet et Van Audenhoven-Clocheret. Cela nous promet d’âpres joutes en perspective.
En Classe 2, on attend surtout de voir les BMW de Brinkmann-Jakobs et des frères Werckx. Ils sont troisièmes et quatrièmes au général avec deux points d’écart, et arrivent en Classe 2 dans le même ordre et un intervalle identique, mais cette fois aux deux premières places du classement. Les deux équipages ont relégué leurs opposants à plus de 30 longueurs (De Backer-Vanhamme-Schulpé, Beliën-Cuyvers et Vanmanshoven-Cassiers). Il y a fort à parier qu’un de ces deux teams prendra la tête du classement général avant les 10 Hours of Zolder. Ce sera chose faite à condition de se rendre maître de la très rapide BMW du trio De Backer-Vanhamme-Schulpé, qui a surpris plusieurs fois cette saison (trois podiums, un abandon pour malchance et un forfait pour le rendez-vous allemand). Celui-ci pèse sans doute lourdement au décompte final du sympathique trio. Mais comme nous l’avons déjà dit, il y a de bonnes chances pour que Pampel-van der Valk viennent aussi jeter le trouble dans cette Classe.
Les pilotes Honda Beyers et Van Gool occupent toujours la tête de la Classe 3, mais après avoir fait chou blanc à deux reprises au cours des deux dernières manches, ils ont vu leur avance sur la BMW de Stehr-Van Noolen fondre à seulement six points.
Avec quatre succès sur cinq courses dans sa Classe 4, Servrankx est le leader naturel. Mais la Mini de Tom Van de Plas (assisté de Van Beneden, Lumbeek et Vandenhoute) a été très régulière, ce qui explique son retard de seulement six points. C’est loin d’être insurmontable, d’autant plus que les Mini peuvent être très fortes sur une course d’endurance de 10 heures. Van den Broeck-Van Rompuy sont pour l’instant fermement accrochés au troisième rang.
En Classe 4B, le Mini Challenge, il faudrait un tremblement de terre pour empêcher la victoire finale de l’équipe de Van de Plas.