Van de Plas bien en selle

Tom Van de Plas et sa MINI ne sont pas les plus rapides du Belcar Sprint Cup, mais certainement les plus réguliers. Avec une victoire, une deuxième, une quatrième et une septième places au général, assorties de deux succès en Classe 2, l’expérimenté pilote est pour l’instant dans un fauteuil.

Il est clair que ses deux victoires dans sa Classe jouent en sa faveur. En effet, elles rapportent systématiquement deux fois plus de points qu’une victoire au général. C’est un élément très spécifique du règlement du Belcar Sprint Cup qui fait en sorte que les équipages et voitures qui s’illustrent régulièrement dans leur propre Classe peuvent espérer un meilleur classement que des collègues plus rapides, mais moins forts dans leur Classe. Évidemment, Van de Plas ne doit pas ses succès au hasard. Pas moins de six MINI identiques issues du MINI Challenge se disputent les honneurs en Classe 2. Il faut déjà être costaud pour marquer des points quatre fois de suite. Le Belcar Sprint Cup compte cette année 10 manches dont les cinquième et sixième seront disputées le week-end prochain sur l’EuroSpeedway Lausitz. Chacune octroie au total un maximum de 30 points (à savoir 10 pour le résultat au classement général et 20 pour celui dans la catégorie). À l’heure actuelle, Tom Van de Plas peut se targuer de 23 points d’avance sur la BMW M3 de Wim de Graef et 27 sur la Lotus de Pascal Struyf. Geert Dierckx, qui n’accusait sur Van de Plas que 2 petits points de retard au Belcar Mid Summer Race, a été le grand perdant du week-end suite à un moteur défaillant. L’infortuné pilote BMW a chuté au quatrième rang mais à 29 longueurs du leader. Benny Smets (sur Ginetta) est pour l’instant cinquième, à 32 unités du leader. La probabilité que Tom Van de Plas rentre du déplacement en terre germanique tout en haut des tablettes est donc bien réelle, du moins s’il est épargné par la malchance. On se souvient que Tony Kevers était le grand favori à l’entame de la saison, mais apparemment, Dame Fortune a tourné le dos à sa VW Golf pourtant très véloce. Dans la première joute de l’année, sa voiture a connu des ennuis de direction alors qu’elle était en tête. Le sympathique pilote wallon s’est imposé lors des deuxième et troisième manches, mais une crevaison est intervenue alors qu’il était à nouveau en tête dans la quatrième. Les chances de Tony Kevers de rivaliser pour le titre sont maigres, mais qui sait ? S’il est épargné par la malchance, il est pratiquement imbattable. Cependant, ses rivaux sont bien plus forts que par le passé. En particulier la MINI de Van Hover, vraiment rapide, mais encore faudrait-il qu’elle rejoigne la ligne d’arrivée, ce qu’elle n’a encore jamais réussi cette année.

En Classe 1, on ne se fait pas de cadeaux entre les BMW de De Graef, Goormachtigh, Dierckx et Harry Van de Water.

Van de Plas domine outrageusement la Classe 2, celle des MINI, devant Djanashwili, Aerts et De Doncker.

Pascal Struyf donne le là en Classe 3 devant Tony Kevers et Vandecasteele.
En Classe 4, Benny Smets est solidement accroché aux avant-postes avec respectivement 10 et 34 unités d’avance sur Coppens et Maassen.

Mais 60 unités (2 courses de 30 chacune) étant attribuées à l’issue des deux manches disputées sur l’EuroSpeedway de Lausitz, la probabilité que le classement soit fortement chamboulé est donc bien réelle.