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Cinq questions a ...
Armand Fumal, co-leader des BTCS
Avec trois victoires en quatre courses, le tandem Steve Vanbellingen – Armand Fumal pointe en tête du classement provisoire des Belgian Touring Car Series
« J’espérais faire mieux qu’en 2005 mais, compte tenu de la richesse du plateau, je ne songeais pas à une entrée en matière aussi favorable. A la veille des Francorchampions, j’avais pour objectif de terminer régulièrement dans le top 5, ce qui devait assurer une place sur le podium en fin de championnat. Est-il besoin d’ajouter que je suis comblé par les verdicts enregistrés jusqu’ici. Mais plutôt que de parler à la première personne du singulier, je devrais employer le pluriel car cet état d’esprit est partagé par l’ensemble du team. »
Précisément, quelles sont les forces et les faiblesses de l’équipe ?
« Vous ne m’en voudrez pas de garder les faiblesses pour moi, et de toute façon elles ne pèsent pas bien lourd face aux qualités dont font preuve tous les gens qui travaillent avec nous. Leur motivation est magnifique, ils se battent comme des fous pour que nous puissions évoluer dans le meilleur contexte et les derniers résultats contribuent à doper encore leur moral. En ce qui concerne l’équipage que je forme avec Steve Vanbellingen, je crois que l’homogénéité est son atout majeur. En qualifications, Steve va un peu plus vite que moi ; pas grand-chose, une seconde, mais sur une grille aussi serrée que celle des BTCS, ça compte. Donc, il se charge toujours de faire le chrono qui nous assurera une bonne place au départ. En course par contre, nous tournons dans les mêmes temps sans forcer sur
« Si vous faites allusion à la mécanique, à côté d’un démontage-remontage soigné et d’une inspection approfondie de tous ces accessoires qui peuvent coûter cher dans une épreuve de longue haleine, nous avons prévu d’utiliser le moteur 2005 moins puissant d’une cinquantaine de CV que le bloc qui s’est imposé à trois reprises cette année. Avec 385 CV pour un poids de 1000 kilos,
« Rien de compliqué : il faut être à l’arrivée ! Donc, nous sommes prêts à laisser partir les équipages qui adopteront d’emblée une cadence plus élevée que
« Comme tout le monde, je prétends que je suis mauvais à ce jeu-là ; tant pis, je me lance… Dans les manches classiques, je constate que les Silhouettes sont inabordables ; mais je suis plus circonspect avant un effort aussi long où de petits détails peuvent contrarier leur progression. Dans le groupe, je crains surtout les Renault qui sont engagées par une structure professionnelle dont on connaît la rigueur et l’efficacité ; mais elles restent des Silhouettes… Par contre, si les GT éprouvent désormais de grosses difficultés à suivre le rythme dans les manches de 90 minutes, elles peuvent tirer leur épingle du jeu lors de ce rendez-vous grâce à leur fiabilité et leur régularité. On va peut-être voir surgir au fil des heures une Porsche menée par un équipage auquel personne ne pensait a priori mais qui alignera les tours sans connaître le moindre souci. Or, on sait que c’est la clé de la réussite en endurance… »