Parachutés sur les côtes de Normandie, un escadron de pigeons aviateurs impétueux et fous au service de l’armée britannique ont ordre de voler les messages ennemis et de les rapatrier. Leur avion s’écrase. Valiant, pigeon voyageur maladroit, se retrouve avec sa troupe inexpérimentée sans leader face aux faucons terrifiants.

Vont-ils savoir remplir leur mission? Du célèbre producteur de « Shrek », cette aventure attachante nous emporte dans un univers plein d’humour.

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Ah, les pigeons ! Il paraît que les statues les détestent ! Pas étonnant : lorsqu’on voit les « cadeaux » qu’ils leur font, on remercie Dieu de n’avoir pas donné des ailes aux vaches ! Et pourtant... on pourrait bien ériger des statues à certains de ces volatiles qui furent de véritables héros lors des deux guerres mondiales. Un pigeon, héros ? Ce fut le cas de « Cher Ami », le dernier pigeon qu’il restait au major Whittlesey en ce 4 octobre 1918 alors qu’il était pris en souricière avec son bataillon et qu’il se faisait canonner par sa propre artillerie. Le message dont il chargea « Cher Ami » était simple : « Nous sommes le long de la route, parallèle 276,4. Notre propre artillerie nous canarde. Pour l’amour de Dieu, arrêtez ! » Le pigeon-voyageur mit 25 minutes pour couvrir les 30 kilomètres qui le séparaient de l’Etat major. Quelques instants plus tard le tir de barrage cessait. « Cher Ami » avait sauvé la vie de 200 soldats. Quelques jours plus tard, le pigeon le plus célèbre du front ne rentrait pas de mission. Un soldat américain le trouva mourrant, couvert de sang. Les médecins s’acharnèrent à sauver le héros de la 77e division d’infanterie. « Cher Ami » y laissa un œil et une patte. A la fin des hostilités il regagna les Etats Unis avec les troupes et y fut fêté en héros. Tous les journaux du pays reprirent le récit de sa bravoure, on écrivit des poèmes à sa gloire et l’Etat français lui fit remettre la Croix de Guerre avec Palmes.

Ce sont de tels faits de guerre qui ont inspiré Gary Chapman et ses scénaristes pour nous conter l’histoire émouvante, captivante et bourrée d’humour de VAILLANT. Depuis Shreck on n’a plus la même image des ogres. Après Vailant vous regarderez les pigeons d’un autre œil !