Selon Patrick Slaus, leader de la série en compagnie de Marc Lupant, cette nouvelle donne est importante : « Grâce à un équilibre quasi parfait, notre BMW M3 Silhouette n’use pas trop ses pneumatiques qui restent efficaces jusqu’au bout des manches de 90 minutes. Par contre, d’autres voitures de pointe connaissent fréquemment des fins de course difficiles tant leur tenue de route devient aléatoire. Ce paramètre ne jouera pas lors du prochain rendez-vous car en une heure, il faut vraiment attaquer comme un malade ou s’être complètement fourvoyé dans les réglages pour détruire ses pneus. C’est donc bien de deux longs sprints qu’on peut parler, et dans ce contexte je me méfie particulièrement des meilleures GT dont la vitesse de pointe demeure un atout majeur à Spa-Francorchamps. »

Par rapport aux 12 Heures, l’échiquier est bouleversé en raison de l’absence de l’Audi A4 Silhouette (retour prévu au Francorchampagne avec une nouvelle auto), mais aussi de l’Opel Astra Silhouette de Qvick-Geoffroy (en proie à de sérieux soucis de moteur), des Peugeot 407 Silhouette du team Objectif 2.30 (l’une pourrait cependant rouler aux essais, histoire d’emmagasiner de l’expérience et de peaufiner les réglages) et de la 406 (accident de moto pour Stéveny). Par ailleurs, Martial Chouvel ne pilotera plus la Jaguar n°5 puisqu’il a décidé d’arrêter la compétition tandis que Nef se consacrera désormais à un programme en GT.

La lutte pour la victoire absolue restera cependant très ouverte avec en tête d’affiche Lupant-Slaus et Vanbellingen-Fumal (BMW M3 Silhouette), Vosse-Bouvy et Lémeret-Loix (Renault Mégane), Thiry-Deman et Mathieu- X (Jaguar X-Type Silhouette), Duez-van de Wauwer, Steinberg-Muytjens, Van Rossem-De Laet (Porsche GT3 Cup) et Moury (Ferrari 360).

Dans les classes, outre les habituels animateurs, on note l’engagement d’une Alfa Romeo 147 GTA pour Brouwers-Mosselmans-Verbist et la présence annoncée de Julien Beltoise aux côtés de Laurent Culot sur la Peugeot 206 RC.